Bellac Alternance... Présentation de la liste à la presse

Premier des quatre candidats à se déclarer candidat à la mairie de Bellac, Michel Podavini est pourtant le dernier à présenter officiellement sa liste et son programme électoral. Interview.

« Être efficace plutôt que spectaculaire »

Six ans après le départ de Jacques-Michel Faure, l'UMP et Michel Podavini repartent à la conquête de la mairie de Bellac. Présent sur une liste de droite aux élections de 2008, Michel Podavini se retrouve pour la 1 re fois tête de liste aux prochaines municipales.

Pourquoi avoir tardé à présenter votre liste ? Nous devions être sûrs des candidats présents sur notre liste. Nous avons eu des défections, mais aussi des personnes qui se sont présentées spontanément, et nous avons finalisé cette liste depuis quinze jours. Elle est composée de 30 % de commerçants, de chefs d'entreprises et de professions libérales. Nous avons des personnes travaillant dans le social, dans le médical et des comptables qui nous aideront à gérer la commune.

L'UMP a les moyens de reconquérir Bellac ? Bellac est notre ville et nous souhaitons la sortir de l'eau. J'ai été enfant à Bellac, j'ai usé mes fonds de culotte dans les écoles et je suis Bellachon à part entière. Tous les jours nous avons des visites à notre permanence, preuve que notre candidature est acceptée par les habitants.

Qu'avez-vous défini dans votre programme ? Nous souhaitons créer un espace dédié aux entreprises, où elles bénéficieront de salles de réunions, d'un secrétariat et de bureaux modulables afin de réduire leurs coûts de gestion. Nous espérons des retombées car nous avons des atouts. Il faut aller chercher les entreprises à l'extérieur. On a des zones artisanales, des commerces disponibles et notre secteur rural leur permettra de profiter d'exonérations de charges sociales. Nous voulons aussi lutter contre la désertification médicale en offrant une bourse aux étudiants en médecine pour les attirer à Bellac. Il faut développer les consultations spécialisées et ouvrir une maison de santé peut être une solution pour attirer des spécialistes.

Vous savez que la municipalité dispose d'un budget limité. La plupart des membres de notre liste sont des gestionnaires de leur entreprise, et nous gérerons les finances communales dans le même esprit. Nous nous engageons à diminuer de 50 % les indemnités des élus. Nous ferons des économies en mutualisant les achats avec d'autres communes, en réduisant l'intensité de l'éclairage public la nuit et en misant sur les énergies renouvelables. Nous privilégions l'efficace plutôt que le spectaculaire.

La mise en place de la vidéosurveillance est toujours d'actualité ? Bien sûr. 80 % des commerçants de Bellac sont favorables aux caméras en ville et dans les quartiers comme Jolibois. Ce sont des enregistrements qui seront utiles en cas de délit.

Êtes-vous favorable à une piscine couverte ? C'est un gros projet qui mérite réflexion. Même avec les intercommunalités, il risque de mettre Bellac à terre. J'y serai favorable si on m'apporte une solution pour financer son fonctionnement estimé à 500.000 € par an.

Franck Jacquet
franck.jacquet@centrefrance.com